L’origine du village
Histoire

L’origine du village

La légende rapportée par la tradition orale raconte qu’une princesse chrétienne, appelée Aissatou fille du roi Ouad qui régnait sur la région, dirigeait le village tandis que ses soeurs Skoukta, Zelfa, Doulatou dirigeaient les villages voisins de taskoukte, tazleft et tadoula. Durant son règne, les jeux autour du feu étaient particulièrement populaires et le sont restés jusqu’à aujourd’hui. Chassée au 7éme siècle lors des conquêtes musulmanes, elle se serait enfuie par la tour nord, ainsi appelée la tour de la chrétienne ‘’LBorj N’Tarmouyte’’ qui donne sur le cimetière, mais aurait été rattrapée dans la vallée de Souss, chez les Aït Baamrane où elle fut tuée. De son règne reste également le puits qu’elle fit creuser près de l’esplanade, appelé en souvenir ‘’Anou n’tarmouyte’’ ou  le « puits de la chrétienne ».

Historiquement, Aït Ben Haddou était peuplé de familles amazigh juives et musulmanes. Les juifs, très bien intégrés dans le village, pratiquaient divers métiers : ils étaient réputés pour la qualité de leur artisanat et notamment leurs talents dans la fabrication de bijoux. Dans le Ksar il n’y a jamais eu de mellah et les juifs vivaient mélangés à leurs voisins musulmans. Le cimetière juif que l’on voit depuis le haut du Ksar témoigne de la longue présence de leur communauté : au début du XXe siècle il y avait encore sept familles juives vivant dans le village, et les derniers représentants sont partis quelques années après la seconde Guerre Mondiale.

Vous pourrez en découvrir davantage sur tous ces éléments au cours d’une visite guidée.

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